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Affichage des articles du janvier, 2019
La lune ne se trouve pas au puits sec. Elle se cherche, migrante lambeau éclat détachée. 
Parfois je parviens à éclairer que rien n'est poursuivi  que rien n'est plus l'oiseau mais son vol.
La carcasse a encore rougi à la course   du cadran. Elle tousse, elle salive, elle râcle elle vit, la rebelle !
Posée sur le parvis  la bohémienne sur un carton  avait écrit " Bob protection  soleil et pluie, miracle et maléfice. 2 euros. Pas cher. Merci"
Le silence tricoté coiffé caressé Le silence   a peint la lumière   qui vient de ces mains.
Je suis le noir de la vie enveloppée d'un rêve mais parfois je   rencontre son corps et l'emmène  accroché.
Sur la vie abimée des jalons retrouver du feu   redonner le vent & le placenta des cabanes.
Il n'y a pas si longtemps je rêvais j'étais ce battement d'aile une dernière fois dans la gueule du jour   de cette vie, la chienne.
A chaque   oubli sa fosse A chaque   rupture sa brume A chaque lenteur son boeuf.
C'est    de la chaise vide de l'enfant que nos mélancolies   comprennent le silence.  
Vos mains vos tavelures ne me disent   rien pourtant elles me dérobent   tout.
Dans le temps admis ai-je déjà longé   presque à la serrer cette impression d'avoir  2 vies   à vivre ?
Une maison de passe du regard. Le souffle d'un souvenir monte   & parle   à la gorge. Il déboutonne la houle du coeur défait.
Que le voyage  soit sécrétion  la salve  indocile .
Des pas, une ombre, un geste, le serpent qui s' allongent, dans le voyage qui attend qui te rattache au corps du monde.